Tout a commencé par un IRM il y a un an et demi, à l’aube de l’hiver, qui a décelé une lésion au foie.

Je savais que je ne prenais pas bien soin de moi. Je travaillais…beaucoup.
Je sortais…beaucoup.
J’oubliais de manger… beaucoup. Je ne faisais pas beaucoup de sport.
Et je buvais… un peu, beaucoup, passionnément. Vous savez, de cet alcool des terrasses parisiennes, de celui où l’on retrouve les ami.e.s au parc de la Villette, au Rosa bonheur le dimanche soir, sur le canal, celui des rendez-vous le midi et le soir dans LE nouveau restaurant à tester. J’adore rencontrer, j’adore partager, j’adore découvrir de nouveaux endroits.
Le foie, pour moi, c’était l’alcool.
Alors, déjà, j’ai commencé par arrêter de boire.
Sauf que le médecin me dit que cette lésion était sans doute causée par la prise de la pilule. Une cause fréquente, il rajouta. Merci docteur, je ne savais pas. Et la pilule, j’ai arrêté il y a 10 ans déjà….
J’ai alors commencé à me questionner sincèrement et pleinement sur ce que je donnais véritablement à mon corps.
Comment je le nourrissais de l’intérieur.
Comment je lui faisais du bien.
Je n’y faisais pas beaucoup attention en réalité.
Mon 2ème déclic a été les cercles de méditation de Moon Sisters Paris, emmené par mon amie Audrey qui a su, intuitivement, me prendre par la main pour me mettre sur le chemin.
De cercles de paroles, en méditation guidée, j’ai ressenti, j’ai vu, j’ai commencé à me (r)éveiller.
Puis, j’ai commencé à mettre dans ma vie le yoga.
Celui de Cole à l’hotel Parister.
Le yoga et la marche, des heures durant, le long du canal, de la place de république à Pantin, de Pantin à la place de la république.
Quelque chose s’est mis en marche.
Mais j’avais encore l’impression de tourner en rond.
Je n’arrivais pas bien à quitter Paris depuis Toronto pour mon dernier projet professionnel à l’étranger.
J’étais comme clouée sur place.
Mais après quelques mois, j’ai pris un billet pour Barcelone.
Je suis partie.
Je suis rentrée, sans plus pouvoir me re-poser chez moi. dans la vie telle que je l’avais construite jusque là.
J’ai pris une valise, comme portée par le besoin nécessaire & vital d’être ailleurs.
ARLES...ME VOILA !
J’ai passé trois mois sous le soleil, dans la nature, à manger différemment, dormir différemment, être en famille, et ainsi travailler différemment.
J’avais accepté un ultime projet avant l’été que je pouvais gérer à distance
Puis la rentrée. Ces fameux passages, échéances, tournant que l’on se met en tête. Ces schémas de quand on était petit où à la rentrée, tout doit être bien en place.
J’ai eu peur & je n’ai pas franchi le cap tout de suite, je me suis accrochée à mes vieux schémas. Je suis retournée à Paris « comme si de rien n’était ».
Mais quelques petits maux du corps me faisaient savoir que je n’étais pas à ma place. Mes insomnies, ma fatigue, mon regard & mon teint aussi.
Début décembre, je franchi le pas.
Je m’installe définitivement ici.